
Vous seul·e connaissez votre chemin
Je ne suis pas celle qui détient vos réponses. Je suis celle qui vous aide à entendre la mélodie de votre âme, cette voix douce et puissante qui murmure déjà vos vérités.
La guidance, ou l’art de vous rendre à vous-même
Quand vous franchissez la porte de mon espace — ou que vous me confiez vos questions à distance —, vous ne venez pas chercher une vérité toute faite. Vous venez vous souvenir. Souvenir de cette partie de vous qui, sous les couches de doutes et de peurs, sait.
Mon rôle n’est pas de vous dire : « Prenez ce chemin, pas celui-là. » Mon rôle est de vous offrir un miroir. Un miroir qui reflète non pas ce que je vois, mais ce que vous portez en vous : vos intuitions, vos blocages, ces émotions que vous sentez sans toujours pouvoir les nommer.
Car depuis toujours, j’ai cette particularité : je perçois les émotions comme des couleurs, des textures. Quand vous me parlez, je sens vos joies comme des éclats de lumière, vos peurs comme des ombres qui s’accrochent. Mais je ne lis pas votre énergie. Je l’écoute. Comme on écoute le vent dans les arbres, ou le silence entre deux notes de musique.
Et c’est précisément pour cela que je ne déciderai jamais à votre place.
Pourquoi votre liberté me tient tant à cœur
Imaginez une rivière. Elle coule, sinueuse, parfois tumultueuse, parfois calme. Vous pourriez me demander : « Emilie, dis-moi par où passer, quel méandre choisir. » Mais qui suis-je pour connaître le cours de votre rivière ?
Ce que je peux faire, en revanche, c’est m’asseoir avec vous sur la berge.
- Je peux vous montrer les courants que je perçois (ces émotions qui vous tirent vers le bas, ces élans qui vous portent).
- Je peux vous aider à nommer ce qui, en vous, résiste ou s’illumine.
- Je peux vous tendre une lanterne pour éclairer les recoins obscurs.
Mais c’est vous qui choisirez de plonger, de contourner l’obstacle, ou de vous laisser porter par le flux.
La guidance, c’est comme tenir une bougie dans la nuit : je ne peux pas marcher à votre place, mais je peux veiller à ce que vous ne trébuchiez pas sur les pierres que vous ne voyez pas encore.
Comment se déroule un accompagnement avec moi
Quand vous venez me voir pour une question, un choix, une décision qui pèse sur votre cœur, voici ce que nous faisons ensemble :
Nous commençons par poser les mots sur ce qui vous habite. Parfois, la question que vous formulez n’est qu’un voile. Sous « Dois-je changer de travail ? », il y a peut-être « Ai-je le droit de désirer plus que ce que je connais ? » ou « Et si je n’étais pas à la hauteur ? »
Ensuite, je me connecte à ce que je perçois en vous. Pas comme une voyante qui prédirait l’avenir, mais comme une alliée qui sent, qui devine, qui ressent les émotions qui dansent autour de vos mots. Je vous partage ces impressions, non pas comme des vérités, mais comme des pistes : « Là, je sens une peur de l’inconnu… Et ici, une joie timide qui essaie de se faire entendre. »
Puis, nous explorons les options qui s’offrent à vous. Non pas pour que je vous dise laquelle est la bonne, mais pour que vous sentiez, dans votre corps, dans votre cœur, celle qui vous fait vibrer. « Si vous choisissiez cette voie, à quoi ressemblerait votre vie dans un an ? » « Qu’est-ce qui, en vous, dit ‘oui’ ou ‘non’ ? »
Enfin, je vous laisse repartir avec vos réponses. Pas avec les miennes. Car une décision prise sous l’influence d’autrui — même bienveillante — est comme une graine plantée dans le mauvais terreau : elle aura du mal à pousser.
« Je ne suis pas là pour vous donner un fish, mais pour vous rappeler que l’océan coule déjà en vous. »
Le respect de votre rythme, de vos doutes, de vos silences
Parfois, une séance ne débouche pas sur une décision immédiate. Parfois, vous avez besoin de temps. De ruminer, de laisser décanter, de revenir vers moi plus tard avec de nouvelles questions. Et c’est parfait.
Je ne vous pousserai jamais.
Je ne vous jugerai jamais.
Je serai simplement là, comme un phare qui veille, même quand vous êtes encore loin du rivage.
Car le libre arbitre, c’est aussi le droit de ne pas savoir. Le droit de douter, de reculer, de changer d’avis. Mon travail est de vous accompagner, pas de vous précéder.
En guise de conclusion : vous êtes votre meilleure boussole
Si je devais résumer ma philosophie en une phrase, ce serait celle-ci :
Je ne suis pas là pour vous montrer le chemin. Je suis là pour vous aider à vous souvenir que vous le connaissez déjà.
Votre libre arbitre est un trésor. Mon plus grand honneur, en tant que thérapeute, est de le respecter, de l’éclairer, et de vous voir, peu à peu, vous en emparer.
« Parce que la plus belle des guidances, c’est celle qui vous rend à vous-même. »
Et vous, comment vivez-vous vos choix ?
Avez-vous déjà senti cette petite voix intérieure vous murmurer une réponse ? Partagez votre expérience en commentaire, ou prenez rendez-vous si vous souhaitez explorer cela ensemble.
« Votre âme sait. Parfois, il suffit d’un peu de silence pour l’entendre. »
À lire aussi :
Et si c’était le moment de vous offrir un soin énergétique ?